Elemental

Un peu plus près des étoiles

Jeudi 26 janvier 2012 à 21:16

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« Cher Thomas,... »
Emma se gratta le cou du bout de son stylo.
« Tu vois, je tiens mes promesses. Tu disais toujours que face au malheur je ne devais pas être seule.
Je ne voulais pas que tu crois que je puisse avoir un jour besoin d'aide, mais je t'ai promis qu'aux portes de l'enfer,
C'est toi que j'entrainerai avec moi. »
Posément, elle amena à ses lèvres le mug à fleures roses que lui avait offert Tata Pérette, puis grimaça face au néant de son contenu.
Un vibrement nerveux agita ses paupières, au rythme de la folle course de son esprit.
« Tiens bon! Tiens bon! » S'entendait-elle crier au coin de ses pensées.
« Thomas, tu n'imagine pas ce qu'il se passe ici. Mais tu m'as promis de revenir pour moi.
Je sais que le temps a passé, il n'attend jamais rien, celui-là.
Je sais que tu m'as sans doute oubliée, mais là je n'ai que toi.
Viens me ramener à la surface, ou plonger avec moi.
Emma »
Elle traça au coin de la feuille une petite marguerite, comme elle faisait toujours, avant... avant que le décès du père de Thomas ne l'oblige à partir en Angleterre. Avant qu'il n'en revienne pas.
« Je n'ai que toi. » Sanglota-t-elle doucement.




Deuxième extrait de mon idylle romanesque. On lâche pas l'affaire, non non non :D


Jeudi 19 janvier 2012 à 17:08

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Linger (The Cranberries)

If you, if you could return, don't let it burn, don't let it fade.

I'm sure I'm not being rude, but it's just your attitude,
It's tearing me apart, It's ruining everything.next what.

I swore I would be true, and honey, so did you.
So why were you holding her hand? Is that the way we stand?
Were you lying all the time? Was it just a game to you?

But I'm in so deep. You know I'm such a fool for you.
You got me wrapped around your finger, ah, ha, ha.
Do you have to let it linger? Do you have to, do you have to,
Do you have to let it linger?


Oh, I thought the world of you.
I thought nothing could go wrong,
But I was wrong. I was wrong.
If you, if you could get by, trying not to lie,
Things wouldn't be so confused and I wouldn't feel so used,
But you always really knew, I just wanna be with you.

But I'm in so deep. You know I'm such a fool for you.
You got me wrapped around your finger, ah, ha, ha.
Do you have to let it linger? Do you have to, do you have to,
Do you have to let it linger?



Si seulement tu pouvais te retourner,

Ne le laisse pas se consumer, ne le laisse pas faner.


Je sais que je n'ai pas été brutale, mais c'est juste ton attitude,

Elle me met hors de moi, elle fout tout par terre.

Quoi encore?


Je t'avais jurée d'être honnête, et chéri, toi aussi.

Alors pourquoi tenais tu sa main? Est-ce que c'était ce qu'on avait prévu?

Tout ce temps, était-ce seulement des mensonges? Était-ce un jeu pour toi?


Mais je ne peux pas m'en sortir. Tu sais à quel point je t'aime.

Tu me tiens à tes pieds.

Pourquoi me faire languir? Pourquoi, pourquoi,

Pourquoi me faire languir?


Oh, je pensais que tu étais parfait,

Que tout se passerait bien.

Mais je me trompais, je me trompais.

Si seulement tu pouvais me parler sans mentir,

Les choses s'arrangeraient, je ne me sentirais pas si mal,

Dans le fond tu l'as toujours su, je ne veux qu'être avec toi.


Mais je ne peux pas m'en sortir. Tu sais à quel point je t'aime.

Tu me tiens à tes pieds.

Pourquoi me faire languir? Pourquoi, pourquoi,

 

Pourquoi me faire languir?





Lundi 16 janvier 2012 à 17:25

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Je croyais le voir pour la première fois.
L'océan ne m'avait jamais semblé si bleu.
Il larmoyait, au loin, sous la chape de plomb
De l'insondable horizon.
Le sable s'enfuyait des dunes comme un nuage,
Comme le temps.
Il avait les yeux sombres, il regardait la mer,
Je croyais voir les vagues sombrer sous ses paupières,
Il avait de cette géante le furieux caractère.
J'imaginais le coucher de soleil à travers ses cheveux,
La pâle plage cramoisie par le soir,
L'écume venant mourir à ses pieds.
Je ne sais plus trop ce que je sais.
Chaque soir il fuyait avec la marée,
Bien qu'il ne soit ni rêve, ni réalité,
Je ne sais qu'une chose, c'est que comme la mer,
J'ai pour moi l'éternité,
A contempler la terre
Mais jamais assez près.

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